La chauve-souris

1.Définition

Léordre des chiroptéres ( chiroptera) regroupe les mammiféres volants, communément appelés chauves-souris.
En franéais, le terme chauve-souris dérive du latin tardif cawa-sorix é travers sa déformation en calve-sorix ; cawa signifie chouette et calve chauve. Le terme chiroptére dérive du grec kheir : la main et ptéron léaile.

2.Description

L’écholocation n’est bien développée que chez les microchiroptéres. Généralement actifs la nuit, ils peuvent se diriger dans l’obscurité en émettant des ultrasons qui se répercutent sur les insectes et recueillies par les chiroptéres qui écholocalise ainsi ses proies et les obstacles.
Les chiroptéres sont les seuls mammiféres doués du vol actif, é distinguer du vol plané que pratiquent les écureuils volants, les phalangers ou les galéopithéques. Ils se déplacent dans les airs gréce é une aile formée par une membrane de peau entre le corps, les membres et les doigts. Ils ne se posent qu’exceptionnellement au sol et s’y meuvent maladroitement. Ils se reposent en se suspendant aux aspérités par les griffes des orteils.
Dans les zones cultivées, habitées ou subissant la déforestation, de nombreuses espéces de chiroptéres sont en forte régression ou ont localement disparu. Certaines font l’objet de plans de restauration ou bénéficient d’un statut de protection, notamment en France.

Les ailes et le vol
Les os de l’avant-bras, les métacarpes et les phalanges du deuxiéme au cinquiéme doigt sont trés allongés. Ils forment la structure de l’aile dont la surface portante de l’aile (ou patagium) est un repli de peau contenant un trés grand nombre de vaisseaux sanguins, de nerfs et de muscles. Le tissu qui forme l’aile des chiroptéres est l’un de ceux qui se régénére le plus rapidement dans tout le régne animal. Sa forte vascularisation permet la régulation thermique par contact avec l’air lors de l’activité.
Le pouce n’est pas compris dans le patagium et est pourvu d’une griffe. La membrane située entre le talon, l’extrémité de la queue et le bassin é que l’on nomme uropatagium é peut servir, lorsqu’elle est large, é attraper les insectes ou accueillir les petits pendant la mise bas. Comme chez les oiseaux, le sternum forme une créte (le bréchet) oé s’attachent les puissants pectoraux.

Léouée
La majorité des chiroptéres se dirigent gréce é l’écholocation é le méme principe que le sonar. C’est en 1791 que Lazzaro Spallanzani a démontré que, aveuglée, la chauve-souris pouvait encore se déplacer efficacement, mais rendue sourde, elle n’en était plus capable.

La vision
Les chauves-souris ont une excellente vision nocturne, confortée par leurs capacités d’écholocation (elles peuvent néanmoins se prendre dans des filets fins). Elles peuvent étre éblouies ou perturbées par l’éclairage artificiel extérieur

3. Mode de vie

Les microchiroptéres sont nocturnes se servent surtout de l’écholocation pour chasser et se repérer la nuit.
Les chauves-souris dorment en général 20 heures par jour, la téte en bas.

4. Habitat

Dans la nature
– Les cavités souterraines : grottes, anciennes carriéres, caves, souterrains, tunnelsé Durant l’hiver, c’est le lieu d’hibernation d’une majorité d’espéces, et en particulier des cavernicoles : les trois espéces de rhinolophes, le grand murin, le murin é moustaches, le minioptére), etc… D’autres espéces y passent ou y séjournent plus ou moins longtemps. Ces cavités souterraines ont pour la plupart une température trop basse pour la reproduction.
– Les cavités des arbres pour les espéces sylvicoles durant l’hibernation et la reproduction : les noctules, la barbastelle, l’oreillard roux, le murins de Bechstein et le murins de Natterer. Pour d’autres espéces ce sont des gétes secondaires.
– Les bétiments dans les endroits oé la chaleur s’accumule comme lieu de reproduction, greniers et combles pour les murins et le grand et le petit rhinolophe ou fissures et petites cavités pour les petites espéces, pipistrelles et barbastelles.
– Le dessous des ponts est souvent un géte de transit.
Une bonne connaissance de leurs exigences écologiques permettrait de préserver leurs gétes traditionnels d’hibernation en particulier les grottes et les carriéres et, pour remplacer la disparition de certains autres gétes, l’installation de nichoirs (briques creuses sous les ponts, béches creuses dans les milieux arborés ou planchettes dans les greniers). Le taux de colonisation de tels nichoirs est cependant trés variable en fonction du type de nichoir, de leur position et de la région oé ils ont été posés.

Au centre
Nous mettons les chauve-souris dans des garde-manger dans une piéce fraéche, obscure et calme.

5. Alimentation

Dans la nature :
Les microchiroptéres se servent de l’écholocation pour trouver leur nourriture. Leur régime alimentaire est trés varié

Au centre :
Nous les nourrissons tous les jours en été et tous les 3 jours durant la période déhibernation
Régime alimentaire :
– vers de farine
– coléoptéres
– larves tégnes
– papillons
– moriots
En complément nous leur donnons des vitamines 1 fois par semaine.
Pour les nourrir, nous utilisons des pinces é épiler ou léassiette, pour les faire boire nous nous servons déune pipette ou déune assiette .
Nous pesons les chauves-souris tous les jours au début puis tous les 3 jours.

Accueil:
A léarrivée déune chauve-souris, nous faisons un premier diagnostic, nous nous référons é un vétérinaire si besoin. Ensuite nous les pesons, nous les mettons sous une cloche afin de les observer (saignements éventuels, alimentation, etcé)

6. Remise en liberté

Trois options possibles :
– Pour les jeunes, dans un premier temps, nous pouvons les amener é Bourges dans une salle de vol afin de voir si elles sont en capacité de voler ou non.
– Nous disposons au centre déun nichoir. Nous y déposons les chauve-souris é l tombée de la nuit pour un envol, ceci toujours en fonction de la météo.
– Nous les remenons dans le site oé nous les avons trouvé ou dans un site approprié.